Le stress au travail est une réalité. Tant qu'il reste dans une limite raisonnable, il est gérable. Il peut même être moteur dans certaines circonstances. En revanche, lorsque le stress est important et qu'il s'inscrit dans la durée, il peut conduire à un état physique et psychique particulièrement détérioré. C'est ce que l'on appelle le burnout. La personne affectée est alors en réelle souffrance. Les conséquences sur sa santé peuvent parfois être graves. La crise sanitaire n'a fait qu'aggraver la situation. On estime aujourd'hui à environ 2,5 millions le nombre de personnes en état de burnout. Les jeunes, les femmes et les managers semblent être les plus touchés, mais aucune catégorie de travailleurs n'est épargnée.
Une définition
Le burnout désigne un état d'épuisement mental, émotionnel et physique rencontré chez les salariés soumis à un stress chronique et surtout continu.
La notion de burnout est apparue dans les années 70. Elle désigne aujourd'hui l'ensemble des syndromes d'épuisement professionnel. C'est depuis 2019 une maladie reconnue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
La personne en burnout ne parvient plus à faire face au stress professionnel. Un écart important se creuse entre ses attentes professionnelles, l'image qu'elle a de son métier et la réalité de son travail quotidien.
Le burnout se traduit par un ensemble de symptômes :
Petit à petit, le rapport subjectif au travail se dégrade.
Plusieurs facteurs de risques peuvent être identifiés. Une fois encore, certains facteurs peuvent paraître anodins, mais leur répétition dans la durée a de lourdes conséquences.
Les personnes très engagées dans leur travail sont souvent les plus touchées. Plus une personne s'investi dans son travail, et plus la déception est grande lorsqu'il ne correspond pas à ses attentes. Malgré tout, ce n'est pas une généralité. Les personnes émotionnellement instables ou particulièrement rigoureuses sont également très exposées au syndrome d'épuisement professionnel.
La première étape pour surmonter un burnout est de prendre conscience de son état. Ce n'est pas nécessairement facile mais une fois la situation acceptée, il est possible d'avancer et de passer à l'étape suivante.
Il est indispensable de consulter son médecin. Lorsque le diagnostic de burnout est posé, l'aide nécessaire sera apportée par un psychiatre. Impossible naturellement de reprendre le travail. Un arrêt d'une durée de deux à trois mois est généralement nécessaire. S'arrêter de travailler est le seul moyen de se reposer efficacement.
Les consultations auprès d'un psychiatre permettent d'exprimer son mal-être, sa souffrance. Elles permettent d'en identifier l'origine et les différents facteurs. C'est l'occasion de se poser des questions sur son travail, son entreprise, sa famille… Il faut bien comprendre que plusieurs facteurs combinés sont généralement à l'origine d'un burnout. Il faut donc les chercher aussi bien dans son entourage personnel que professionnel.
Une fois les causes du burnout identifiées, il va très certainement falloir changer de travail. Tout le repos et les soins seront inutiles si la personne qui surmonte enfin son burnout se retrouve dans la situation qui l'y a conduit.
Envisager une reconversion professionnelle est un moyen efficace de clore une fois pour toute un chapitre difficile et de repartir sur de bonnes bases.
La situation professionnelle étant en grande partie à l'origine du burnout, il paraît évident qu'une fois guéri, il n'est pas question de reprendre le même travail. Il faut donc envisager une reconversion professionnelle.
Changer d'entreprise ou même se diriger vers un métier radicalement différent ne peut qu'être bénéfique. Opérer une coupure complète avec la situation qui a conduit au burnout est une condition nécessaire.
Néanmoins, changer radicalement de voie ne peut se faire sans une bonne préparation. Si l'on sait parfois ce que l'on ne veut plus faire, découvrir ce que l'on souhaite faire et ce dont on est capable n'est pas toujours facile.
Pour envisager sereinement une reconversion professionnelle suite à un burnout, il est important de bien se connaître : points faibles, points forts, connaissances, compétences, savoir-faire, savoir-être et bien sûr goûts et envies professionnelles. Faire un bilan de compétences est sans aucun doute la meilleure solution. Reprendre confiance en soi, évaluer ses compétences, ses capacités et ses envies font partie des objectifs du bilan de compétences.
Réaliser un bilan de compétences permet donc de reprendre confiance en soi en se connaissant mieux. En identifiant ses besoins et ses envies, il est alors plus facile de choisir une nouvelle voie professionnelle, repartir sur de bonnes bases et ne pas répéter les erreurs qui ont pu conduire à la situation de burnout.
Il sera ainsi possible, grâce à l'aide apportée par le bilan de compétences, de développer un nouveau projet professionnel épanouissant.
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L'objectif est de mettre en place une véritable de stratégie de reconversion professionnelle, basée sur votre parcours et sur vos motivations profondes.
Le bilan de compétences se décompose en trois phases :
Surmonter un burnout nécessite systématiquement une aide extérieure. Il faut se reconstruire, psychologiquement et physiquement. Une fois la situation consolidée, l'heure est au bilan de compétences et à la construction d'un nouveau parcours professionnel, d'une nouvelle carrière.
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