La décision de démissionner est un tournant majeur dans une carrière. Rien qu'au 1er trimestre 2024, la France métropolitaine a comptabilisé 478 000 démissions de CDI. Cependant, cette rupture volontaire du contrat de travail suscite une question cruciale pour beaucoup : peut-on toucher le chômage après une démission ?
En règle générale, une démission volontaire ne donne pas accès aux allocations chômage. Cependant, il existe des
exceptions bien définies par la loi, qui permettent d’y prétendre sous certaines conditions. Connaître ces règles avant de démissionner est essentiel pour éviter de se retrouver sans filet de sécurité financière. Avant de franchir ce cap, il est donc important de s’informer sur les démarches à suivre et les conséquences administratives. Cela vous permettra de mieux gérer la transition et de ne pas être pris au dépourvu.
En règle générale, démissionner de son emploi ne donne pas droit au chômage. L'allocation de retour à l'emploi (ARE) est principalement destinée aux personnes qui ont perdu leur emploi de manière involontaire, comme dans le cadre d’un licenciement ou d’une rupture conventionnelle. Ainsi, lorsqu'un salarié démissionne, il est considéré comme étant à l'origine de la rupture de son contrat de travail. Ce choix personnel rend en principe le salarié inéligible à l'ARE.
Cependant, il existe des exceptions à ce principe. Certaines démissions peuvent être considérées comme légitimes, et le salarié peut ainsi ouvrir des droits au chômage, mais ces cas sont spécifiques et nécessitent des justificatifs. En l'absence de motif légitime, après une démission, un salarié peut tout de même s'inscrire comme demandeur d'emploi auprès de France Travail (anciennement Pôle Emploi), mais sans allocation.
France Travail reconnaît 17 situations où une démission peut être qualifiée de « légitime », ouvrant ainsi droit à l’allocation chômage. Ces situations couvrent différents aspects de la vie personnelle et professionnelle. Voici quelques exemples :
Depuis le 1er novembre 2019, la loi « démission-chômage » permet aux salariés souhaitant se reconvertir ou créer une entreprise de toucher l'allocation chômage, sous certaines conditions. Cette mesure offre un soutien financier aux personnes quittant volontairement leur poste pour poursuivre un projet professionnel.
Pour bénéficier du chômage dans le cadre d’une reconversion ou de la création d’entreprise, voici les principales conditions à respecter :
Ce dispositif vous permet de poursuivre un projet entrepreneurial ou une reconversion tout en bénéficiant d'une sécurité financière pendant la transition.
Si vous êtes déjà indemnisé par France Travail lors d’une démission, vous pouvez, dans certains cas, continuer à toucher l'ARE. Cela concerne principalement les contrats courts ou à temps partiel. Voici les conditions spécifiques où démission et indemnisation sont compatibles :
Dans ces cas, vous pouvez continuer à percevoir vos allocations chômage, même après une démission.
Si votre situation ne correspond pas aux cas mentionnés précédemment, vous pouvez encore demander un réexamen de votre dossier par l’Instance Paritaire Régionale (IPR). Cette commission est composée de représentants syndicaux et patronaux et peut exceptionnellement accorder l’ARE après une démission. Les critères pour le réexamen sont stricts, et vous devez remplir les conditions suivantes :
Si la commission accepte votre dossier, vous commencerez à percevoir vos allocations chômage à partir du 5ᵉ mois après votre démission.
En conclusion, si vous envisagez de démissionner, il est crucial de bien comprendre ces différentes exceptions pour sécuriser vos droits au chômage. Anticipez vos démarches, documentez correctement votre situation, et faites-vous accompagner par des experts, comme le propose AFDE dans le cadre d’un bilan de compétences pour une transition professionnelle réussie.
Si vous avez décidé de démissionner, plusieurs étapes administratives sont à suivre pour assurer une transition fluide :
Anticipez ces démarches dès que vous envisagez de démissionner, et n’hésitez pas à consulter des experts pour vous guider à travers les complexités administratives.
Démissionner sans planification peut entraîner des risques importants, notamment financiers et psychologiques. Le premier facteur à considérer est la perte de revenus. Sans accès immédiat à l’allocation chômage, il est crucial d’évaluer combien de temps vous pouvez tenir sans salaire. Assurez-vous d’avoir une épargne suffisante pour couvrir vos besoins essentiels (loyer, factures, etc.) pendant plusieurs mois.
Sur le plan mental, quitter son emploi peut entraîner une perte de structure, de routine et de sociabilité, augmentant ainsi le stress et l’anxiété. La période d’incertitude et l’absence de repères peuvent affecter le moral, surtout si la recherche d’emploi s’éternise.
Pour une transition en douceur, il est recommandé de
préparer un plan de sortie. Cherchez un nouvel emploi avant de quitter votre poste, développez votre réseau professionnel, et envisagez un
bilan de compétences pour mieux vous orienter. Ce type d’accompagnement, proposé par des experts comme
AFDE, vous aidera à faire des choix éclairés et à éviter les erreurs dans votre reconversion.
Le bilan de compétences est un outil essentiel pour ceux qui envisagent une reconversion après une démission. Il s’agit d’un processus structuré permettant de faire le point sur vos compétences, aptitudes et aspirations professionnelles. En analysant vos forces et vos passions, vous pouvez orienter votre future carrière de manière plus sereine et éclairée.
Cet outil permet également de réduire les risques d'erreurs souvent commises lors de reconversions mal préparées. En effet, une décision précipitée peut mener à une carrière insatisfaisante. Le bilan de compétences vous aide à définir un plan d’action réaliste, aligné avec vos objectifs et les opportunités du marché.
S’appuyer sur l’expertise d’un organisme spécialisé, comme AFDE, est un atout majeur. Grâce à l'accompagnement d'experts en reconversion, vous bénéficierez d'une analyse personnalisée et d'un soutien pour choisir les formations adaptées et les métiers en phase avec vos aspirations. Ce suivi vous garantit une transition professionnelle plus fluide et mieux encadrée, tout en minimisant les risques d’échec.
Démissionner est une décision importante qui doit être soigneusement réfléchie. Assurez-vous d'être bien préparé sur le plan
financier et
administratif, et envisagez une
reconversion professionnelle en explorant des outils comme le
bilan de compétences. Ce dernier vous permet d’analyser vos compétences et de définir un plan d’action solide. Pour éviter les erreurs,
contactez des experts comme
AFDE, qui vous accompagneront tout au long de cette transition pour garantir un parcours réussi et sécurisé.
Non, en règle générale, une démission volontaire ne permet pas de toucher immédiatement l’ARE. Toutefois, certaines démissions légitimes permettent d’ouvrir des droits. Sinon, vous pouvez demander un réexamen de votre dossier après 121 jours sans allocation.
Si votre employeur refuse de vous remettre votre certificat de travail, solde de tout compte, ou attestation de Pôle emploi, vous pouvez le mettre en demeure par lettre recommandée. Si la situation ne se débloque pas, vous pouvez saisir les prud’hommes.
Pour prouver que votre démission est légitime, vous devrez fournir des justificatifs : certificat de mariage pour un déménagement, plainte pour harcèlement, ou une attestation de mutation pour suivre un conjoint, par exemple. Ces preuves seront examinées par France Travail.
Le financement d’un bilan de compétences à Annecy peut être réalisé via votre Compte Personnel de Formation (CPF). D’autres options incluent des financements par Pôle emploi, votre employeur, ou des dispositifs spécifiques pour les travailleurs indépendants. AFDE peut vous accompagner dans ces démarches pour identifier la meilleure option de financement.
Le bilan de compétences est un outil d’évaluation qui permet de faire le point sur vos compétences, aptitudes, et motivations. Il vous aide à identifier des pistes professionnelles adaptées à vos aspirations, et à définir un plan de reconversion clair. Un accompagnement par un organisme comme AFDE peut vous guider dans cette démarche.
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